L’atelier

Bienvenue dans mon univers de couleurs et de matières.

Pour prendre rendez-vous, n’hésitez pas à me contacter via le formulaire de contact ou par téléphone.

Espace de coworking le Fablab, IciMontreuil regroupe presque une centaine d’artisans, d’ingénieurs, designers, graphistes, plasticiens, architectes et webdoers.

Lieu d’émulation et d’innovation, on y rencontre les meilleurs professionnels, on y mutualise les machines, les savoir-faire, les réseaux; les idées s’échangent et les projets les plus fous voient le jour dans une ambiance studieuse et bonne enfant.

Mon atelier -que je partage avec @alicemarais, doreuse émérite et encadreuse de grand talent- est mon cocon, mon refuge, et ma cour de récré.

Bienvenus

Issue du monde de la maroquinerie, j’ai fait mes armes pour Vuitton. Mais je dois bien avouer que j’ai encore plus appris auprès de l’équipe de Martial Cattelan, Atelier Cattelan dans le dix-neuvième arrondissement, cordonnerie à la réputation méritée. J’ai également eu la chance rare d’être stagiaire auprès de Bruno Broquet, gainier d’art et relieur.
De façon générale, sauf commande très spéciale, j’utilise exclusivement du cuir recyclé, ce qui ne lui enlève aucunement ses qualités, sa beauté et sa durabilité. J’aime les couleurs et les cuirs épais, et mon expérience de cordonnière me pousse à concevoir des objets solides. Aguerrie aux montages fragiles, boucleries de mauvaise qualité, anses trop fines, embellissements qui cassent, je fabrique mes articles en choisissant des montages qui dureront dans le temps.
Par amour du cuir, j’utilise des peaux pleines, entières, et je préfère ne pas les doubler, ce qui permet d’en caresser l’envers au contact velouté, et ce qui permet aussi d’en apprécier la qualité ! Dans mon métier de cordonnière, combien d’articles ai-je dû réparer qui n’étaient que cuirs d’apparat : on colle une mince couche de cuir sur une autre couche interne qui va donner de l’épaisseur, mais qui n’est rien d’autre que de la poussière de cuir reconstitué à la colle (un peu comme du contreplaqué de cuir, finalement), on dissimule le tout sous une doublure, et le tour est joué ! Comment, dans ces conditions, reconnaître le beau du médiocre, le durable du périssable, le vrai véritable et le faux ? Dans cet univers aux enjeux financiers mondiaux, le « cuir véritable » n’en est pas forcément, et le « made in France » est trop souvent trompeur.
C’est l’artisan qui protège le plus sûrement la noblesse et la connaissance de cette matière.

J’ai à cœur de rencontrer et de connaître mes clients, et mon atelier est toujours ouvert. Si votre article connaissait des difficultés, n’hésitez pas à passer me voir (ou à me contacter) pour que j’intervienne.

Lanini cuir maroquinerie cordonnerie gainerie art Sophie Lanni